Danseuse et flûtiste, elle opte finalement pour l’expression de la danse en gardant une préoccupation pour la respiration et la musicalité tout au long de sa carrière.

Formée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris entre 1989 et 1992, Isabelle Pierre-Jacquemin a travaillé pour la Cie L’Empreinte, Philippe

Saire, J.-C. Gallotta, G. Peng, S. Desplats et M. Iglesias Breuker.

De 1999 à 2008, elle est interprète et assistante de la Cie Brigitte Dumez, rencontre très marquante pour son approche particulière du corps et la relation spécifique de la danse à l’architecture et au public.

Elle poursuit son exploration sur les relations Danse Musique Vidéo avec Clara Gibson

Maxwell à l’occasion de différents spectacles et performances en France et aux Etats Unis. Elle est également assistante de Luc Petton pour la création La confidence des oiseaux.

Sensible à l’approche asiatique de la vie et du corps, elle pratique l’Aïkiryu auprès de

Charles Abelé et explore différentes techniques vocales, notamment avec Shiro Daïmon. Elle rencontre Yutaka Takéï pour la pièce Verre Accorps-Fusion et la création Quatre Saisons ou le cycle de la vie en 2007.

Au sein de la Cie En Temps Voulu, elle chorégraphie des pièces courtes destinées au jeune public, alliant danse, musique et arts plastiques, et en parallèle anime de nombreux ateliers de pratique artistique en milieu scolaire ou médical. En 2017, elle créée Souffles et rythmes du mouvement pour deux danseuses, une flûtiste et un percussionniste. Elle fait partie du Collectif d'improvisation des professeurs de danse des Conservatoires de la ville de Paris.

Titulaire du Diplôme d’Etat danse contemporaine depuis 1998, elle enseigne à l’ENMD de Yerres. Aujourd'hui, elle enseigne la danse contemporaine et coordonne le département Danse au conservatoire municipal du 14ème arrondissement de Paris.

De tous les films qu’elle a tournés, Nathalie Roussel restera gravée dans les mémoires des spectateurs pour son rôle d'Augustine, la mère de famille idéale de La Gloire de mon père et du Château de ma mère, tous deux réalisés par Yves Robert, d'après l’oeuvre de Marcel Pagnol.

Parmi les nombreux longs-métrages mémorables dans lesquels Nathalie Roussel s’est illustrée, on retiendra particulièrement Les violons du bal, Parlez-moi d'amour et Guy De Maupassant de Michel Drach. Puis suivront Section Spéciale de Costa-Gavras, Simple Mortel de Pierre Jolivet, Mayrig et 588, rue Paradis d'Henri Verneuil, également interprété par Omar Sharif, Claudia Cardinale et Richard Berry, ainsi que les téléfilms, L'Affaire Seznec d'Yves Boisset, Mon père avait raison de Roger Vadim d'après Sacha Guitry et Le Grand Bâtre puis Rêve d'Afrique (2004) de Laurent Carcéles.

Au théâtre, elle interprète Le Nègre de Didier Van Cauwelaert aux côtés de Jean-Claude Brialy, Victoria dans Le 6e Ciel avec Annie Girardot , Les Monologues du Vagin de Eve Ensler qu'elle est une des rares comédiennes à avoir joué en solo, l'épouse de Michel Piccoli dans La Jalousie de Sacha Guitry, sans oublier les truculents personnages de La Locandiéra de Goldoni, de Pourquoi j'ai jeté ma grand-mère dans le vieux-port de Serge Valetti et Mme de la Pommeraye et l’aubergiste dans Jacques et son maître de Milan Kundera, d’après l’oeuvre de Diderot. La pièce a été saluée unanimement par la critique.

Comédien, il a joué sous la direction de Hervé Colin, Robert Hossein, Jean-Luc Moreau, Igor Tchoulanov, Christophe Corréla, Ludovic Kerfendal… Et tourné de nombreux téléfilms et courts métrages.

Comme réalisateur de livres audio, il a dirigé Marie-Christine Barrault, Anémone, Dani, Nathalie Roussel, Marie Christine Lefort et Yvan Lebolloc’h. Au sein du «Théâtre Éperdu », de la compagnie Okibou et du collectif 21x29-7, il est metteur en scène ou en lumière, acteur ou scénographe. Aucun domaine de son métier ne lui est étranger.